Paul Kalkbrener - Aeronef 22 avril 2011

On arrive en bande pour Paul bien fonfons sous la chaleur lilloise : les ingrédients sont réunis pour une intense soirée clubbing... Tout commence par une longue attente au bar qui attise notre excitation et nous nous projetons vers le devant de la scène. N'étant pas les seuls, nous sommes cantonnés sur l'extérieur. J'en profite pour lancer un appel aux salles : surcharger les salles n'encourage pas les spectateurs occasionnels à venir régulièrement!

C'est bon d'être à Lille, le public est ultra chaud - est ce grâce la 1ere partie? la chaleur? le début d'un long we? Le nom de l'artiste est hurlé, ça siffle, ça tend les bras, ça s'infiltre dans la foule déjà moitte. Connaissant mal l'artiste, je suis complètement excitée, prête à tout entendre. Lui-même reste pantois et humblement souriant. Mais voilà, ça s'arrête là, je ne suis touchée ni par le beat ni par la projection, secondaire bien sûr. Ca monte, ça monte mais jamais ça ne décolle. Comme me l'a dit un ami dont je partage l'opinion : c'est de la musique before ou after mais certainement pas une réponse à l'effervenscence lilloise. Pour autant, on n'est pas blasé, on est content d'être là, on en profite. On rigole avec les voisins, on laisse passer les acharnés. La qualité du son est également mise en cause, il n'envoie pas assez, c'est certain! Voilà je n'ai pas grand chose à ajouter. C'est déjà une "seine" après laquelle je ne courrai pas à la fin de l'été...